Historique de l’hôpital

Historique de l’hôpital

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 Deux legs à l’origine de l’hôpital.

Situé à 70 kilomètres à l’ouest de Paris, dans la commune de la Roche-Guyon (Val d’Oise), l’établissement doit sa création à deux legs en faveur de l’Assistance Publique. Dès 1850, le Comte Georges de la Rochefoucauld accueille dans un pavillon de son domaine (actuel bâtiment administration) quelques enfants convalescents provenant de l’hôpital des enfants-malades. En 1854, il édifie un pavillon de 111 lits (actuel bâtiment La Rochefoucauld) pour accroître les capacités d’hébergement. A sa mort, l’établissement est légué à l’Assistance Publique et devient la « Maison de convalescence de la Roche-Guyon » (21 janvier 1863).

Le bâtiment Fortin (ouvert le 8 décembre 1890) provient d’un legs fait en 1849 par Théodore-Marie Fortin en faveur de l’Assistance Publique au profit des enfants pauvres des écoles congréganistes parisiennes (celles qui font parties d’une congrégation religieuse). En 1922, au départ des religieuses chargées de l’enseignement, les classes sont remplacées par des chambres d’isolement et le pavillon Fortin héberge désormais des enfants convalescents cardiaques.

Un hôpital du polyhandicap

En 1959, le pavillon La Rochefoucauld devient un centre d’accueil pour enfants et adolescents déficients mentaux. Le bâtiment Fortin continue d’héberger des convalescents cardiaques avant de se consacrer également aux enfants handicapés à partir de 1973.

Rattaché administrativement depuis 1971 à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, l’établissement dépend sur le plan médical du service de psychiatrie infantile de la Pitié-Salpêtrière jusqu’au milieu des années 1980, époque à laquelle il est placé sous la responsabilité du chef du service de neurologie pédiatrique de Saint-Vincent-de-Paul. Depuis les années 1970, l’hôpital La Roche-Guyon a intégré les progrès accomplis dans la prise en charge du polyhandicap. La diminution du nombre de lits (130 lits en 1970 contre 80 actuellement) a permis d’améliorer les conditions d’hébergement (création d’espaces de jour).

Depuis 1995, la prise en charge des patients devient globale. Les patients ne sont plus suivis uniquement médicalement mais un réel projet de vie pour les enfants polyhandicapés est mis en place avec notamment la création du centre d’activités thérapeutiques et de balnéothérapie. Ce centre offre aux enfants et aux adolescents un espace central de stimulation motrice et deux salles d’aquathérapie et de stimulation sensorielle. L’hôpital dispose également d’ateliers de travaux manuels et d’espaces de relaxation.

Le 26 janvier 1999, l’hôpital d’enfants Saint-Vincent-de-Paul – La Roche-Guyon fusionne avec l’hôpital Cochin.

En 2001, l’hôpital se dote d’une piscine extérieure ainsi que d’une nouvelle cuisine. En 2003, la création du film « Sous le signe de l’eau » primé par le prix Hélioscope permet de prouver les bénéfices de l’eau pour les enfants hospitalisés à La Roche-Guyon.

En 2005, le projet médical est retravaillé avec toujours la même optique : une meilleure prise en charge sanitaire et éducative du polyhandicap lourd. Au 1er janvier 2006, le site de La Roche-Guyon suit le service de neuropédiatrie du Pr Ponsot à l’hôpital Trousseau pour former le groupe hospitalier Trousseau/La Roche-Guyon sous la responsabilité du Pr Billette de Villemeur.

En juin 2016, des projets d’investissement ont été redéfinis pour développer une unité supplémentaire et une réorganisation des unités de nuit.